Maîtriser les conditional endings french comme un natif

Maîtriser les conditional endings french comme un natif
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Bonne nouvelle ! Les terminaisons du conditionnel présent sont toujours les mêmes : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Une fois que vous les avez en tête, vous les retrouverez partout. Ces six terminaisons viennent simplement s’ajouter à la base du verbe, ce qui rend cette conjugaison étonnamment simple et régulière.

La formule magique pour former le conditionnel

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On oublie tout de suite les règles de grammaire qui font peur. La formation du conditionnel présent est l'une des plus logiques du français. C'est un peu comme un jeu de construction : il suffit d'assembler deux briques que vous connaissez sûrement déjà, le radical du futur et les terminaisons de l'imparfait.
Cette technique marche pour la quasi-totalité des verbes français, qu'ils soient réguliers ou non. Le secret, c'est de mémoriser cette formule toute simple, qui deviendra vite un réflexe.

Le radical du futur simple comme base

La première étape, c'est de trouver le "radical" du verbe. Pour l'écrasante majorité des verbes du 1er et 2e groupe (ceux en -er et -ir), c’est encore plus simple : le radical est leur infinitif.
  • Parler → radical parler-
  • Finir → radical finir-
  • Choisir → radical choisir-
Pour les verbes du 3e groupe en -re, il suffit de retirer le "e" final pour obtenir votre base.
  • Prendre → radical prendr-
  • Vendre → radical vendr-
C’est sur cette base, qui est exactement la même que pour le futur, que vous allez venir "clipser" la bonne terminaison.

Les terminaisons de l'imparfait comme touche finale

Une fois que vous tenez votre radical, la deuxième et dernière étape consiste à y ajouter la terminaison qui correspond au sujet. Et c'est là que la magie opère : les six terminaisons du conditionnel sont exactement les mêmes que celles de l'imparfait.
Le tableau ci-dessous illustre parfaitement cette logique avec des exemples concrets pour chaque groupe de verbes. Vous allez voir, la base ne bouge pas, seule la fin change.

Tableau récapitulatif des terminaisons du conditionnel présent

Ce tableau montre la formation du conditionnel présent pour les trois groupes de verbes, en mettant en évidence le radical (identique au futur) et les terminaisons (identiques à l'imparfait).
Pronom
Verbe du 1er Groupe (Parler)
Verbe du 2ème Groupe (Finir)
Verbe du 3ème Groupe (Prendre)
Je
parlerais
finirais
prendrais
Tu
parlerais
finirais
prendrais
Il/Elle/On
parlerait
finirait
prendrait
Nous
parlerions
finirions
prendrions
Vous
parleriez
finiriez
prendriez
Ils/Elles
parleraient
finiraient
prendraient
Comme vous pouvez le voir, une fois que vous connaissez la règle de base, la conjugaison du conditionnel devient un jeu d'enfant. C'est en pratiquant que ce mécanisme deviendra complètement naturel.

Construire le conditionnel étape par étape

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Maintenant qu'on a vu la formule de base, passons à la pratique. Le plus beau avec le conditionnel, c'est qu'il est incroyablement prévisible. Une fois que vous avez capté la logique, vous pouvez l'appliquer à une tonne de verbes sans même y penser.
On va commencer tout en douceur avec les verbes réguliers, qui sont les plus courants. Ensuite, on s'attaquera aux quelques exceptions qui font tout le charme (et parfois la complexité) de la langue française.

Le chemin facile des verbes réguliers

Pour la grande majorité des verbes, surtout ceux du premier groupe (en -er) et du deuxième groupe (en -ir), former le conditionnel est un jeu d'enfant. Il n'y a qu'une seule chose à retenir : vous prenez l'infinitif du verbe tel quel, et vous y collez simplement la bonne terminaison.
  • Pour manger : Je mangerais, tu mangerais, il mangerait...
  • Pour finir : Nous finirions, vous finiriez, ils finiraient...
C'est aussi simple que ça ! La règle s'applique même aux verbes en -re, comme prendre ou vendre. La seule petite astuce, c'est d'enlever le « e » final avant d'ajouter la terminaison.
  • Prendreprendr- → Je prendrais
  • Vendrevendr- → Tu vendrais
Imaginez que l'infinitif est votre ingrédient de base. Les terminaisons, ce sont juste les épices que vous venez saupoudrer à la fin. C'est cette simplicité qui rend le conditionnel si accessible au début.

Apprivoiser les verbes irréguliers

Bien sûr, que serait le français sans ses fameux verbes irréguliers ? Mais pas de panique, inutile d'apprendre des listes interminables par cœur. En réalité, une petite douzaine de verbes essentiels couvrent la plupart des situations que vous rencontrerez au quotidien.
Leur particularité ? Ils utilisent un radical (une base) différent de leur infinitif. La bonne nouvelle, c'est que ce radical est très souvent le même que celui du futur simple. Autrement dit, si vous maîtrisez déjà le futur, le conditionnel devient une évidence.
Voici les plus importants à garder en tête :
Infinitif
Radical du conditionnel
Exemple de conjugaison
Être
ser-
Je serais
Avoir
aur-
Tu aurais
Aller
ir-
Il irait
Faire
fer-
Nous ferions
Savoir
saur-
Vous sauriez
Pouvoir
pourr-
Ils pourraient
Devoir
devr-
Je devrais
Vouloir
voudr-
Tu voudrais
Voir
verr-
Elle verrait
Venir
viendr-
Nous viendrions
Tenir
tiendr-
Vous tiendriez
En vous concentrant d'abord sur cette liste, vous serez paré pour presque toutes les conversations. La conjugaison d'un verbe comme être est absolument fondamentale. Si vous voulez creuser le sujet, n'hésitez pas à jeter un œil à notre guide complet sur la conjugaison du verbe être au conditionnel.

Les verbes à changement orthographique

Il reste une dernière petite catégorie à connaître : certains verbes subissent une légère modification orthographique. Ce n'est pas pour vous compliquer la vie, au contraire ! C'est pour que la prononciation reste fluide et naturelle.
1. Verbes en -yer Le « y » se transforme en « i » pour adoucir le son.
  • Nettoyer → Je nettoierais
  • Payer → Tu paierais
2. Verbes comme acheter ou lever Un accent grave apparaît sur le « e » pour ouvrir le son.
  • Acheter → J'achèterais
  • Lever → Tu lèverais
3. Verbes comme appeler ou jeter Ici, on double la consonne finale (« l » ou « t »).
  • Appeler → J'appellerais
  • Jeter → Il jetterait
Ces petits ajustements peuvent sembler pointilleux au début, mais avec un peu de pratique, ils deviennent instinctifs. C'est votre oreille qui vous guidera. Le plus important est de reconnaître ces familles de verbes et de comprendre la logique derrière leur transformation. En maîtrisant ces trois étapes, vous saurez construire le conditionnel pour la quasi-totalité des verbes français.

Utiliser le conditionnel dans vos conversations quotidiennes

Connaître les terminaisons du conditionnel, c'est bien. Mais savoir quand et comment les utiliser pour rendre vos conversations plus riches, c'est encore mieux ! Après tout, la conjugaison n'est qu'un outil. Le vrai potentiel du conditionnel se révèle quand on l'utilise pour rendre nos échanges plus fluides, plus naturels et tout en nuances.
Voyez le conditionnel comme un couteau suisse de la communication. Il a plusieurs lames, plusieurs fonctions qui vous permettent de naviguer avec aisance dans toutes sortes de situations sociales. Il vous aide à exprimer bien plus que des faits bruts. C'est le temps de la subtilité, de l'imagination et de la courtoisie.
En maîtrisant ses usages, on passe d'un français "scolaire" à un français vraiment authentique. Explorons ensemble les cinq super-pouvoirs de ce temps verbal pour que vous puissiez les intégrer dès aujourd'hui dans vos discussions.

1. Exprimer la politesse avec élégance

C'est probablement l'usage le plus connu et le plus utile du conditionnel au quotidien. En France, demander quelque chose directement au présent peut parfois sonner un peu sec. Le conditionnel, lui, vient adoucir votre demande, la transformant en une suggestion polie plutôt qu'en un ordre.
Imaginez-vous à la boulangerie. Au lieu de dire « Je veux une baguette », qui est très direct, préférez :
  • Je voudrais une baguette, s’il vous plaît.
  • Pourriez-vous me donner deux croissants ?
Ce simple changement a un impact énorme sur la perception de votre interlocuteur. C'est une marque de respect et de savoir-vivre qui montre tout de suite que vous êtes à l'aise avec les codes de la langue française.

2. Donner un conseil bienveillant

Quand on veut conseiller un ami, l'impératif (« Fais ça ! ») peut paraître un peu autoritaire. Le conditionnel, au contraire, permet de proposer une idée sans l'imposer, en laissant à l'autre la liberté de l'adopter ou non. C'est une approche beaucoup plus douce et respectueuse.
Les verbes devoir, pouvoir et falloir sont vos meilleurs alliés pour ça :
  • Tu es fatigué ? Tu devrais te reposer un peu.
  • Pour améliorer ton français, tu pourrais écouter des podcasts.
  • Il faudrait réserver le restaurant à l'avance.
Avec ces formes, vous n'imposez rien. Vous ouvrez une porte vers une solution possible, une technique de communication très appréciée dans la culture française.

3. Partager un rêve ou un souhait

Le conditionnel est le temps de l'imaginaire par excellence. Il vous permet de parler de vos désirs, de vos rêves, de ce qui vous ferait plaisir, même si ce n'est pas (encore) la réalité. C'est une façon presque poétique de vous exprimer.
Les verbes aimer et vouloir sont parfaits pour cet usage, souvent renforcés par des petits mots comme bien ou tant.
Cette tournure montre qu'on ne parle pas d'un plan concret, mais plutôt d'une aspiration. C'est une excellente façon de partager ses passions et de créer une connexion plus personnelle avec les autres. Pour aller plus loin, notre guide sur quand utiliser le conditionnel présent vous donnera encore plus d'exemples concrets.

4. Imaginer une possibilité avec "si"

C'est l'un des piliers du conditionnel : formuler une hypothèse. Le conditionnel est presque toujours lié à une condition, qu'elle soit clairement exprimée ou juste sous-entendue. La structure la plus célèbre est « Si + imparfait, ... conditionnel présent ».
Cette construction vous permet de créer des scénarios imaginaires et d'en explorer les conséquences.
  • Si j'avais plus de temps, je lirais plus de livres.
  • Si nous gagnions au loto, nous achèterions une maison au bord de la mer.
Cette structure est fondamentale pour exprimer des idées complexes et pour argumenter. Mais attention, retenez bien cette règle d'or : jamais de conditionnel juste après « si » !

5. Rapporter une information non confirmée

Pour finir, le conditionnel a un rôle très spécifique dans le langage des journalistes, mais aussi dans nos conversations de tous les jours. Il permet de rapporter une information dont on n'est pas totalement sûr. C'est une façon de prendre ses distances avec ce qu'on annonce.
Par exemple, si vous lisez une nouvelle qui n'est pas encore officielle :
  • Le président annoncerait de nouvelles mesures demain. (On dit que...)
  • Selon les rumeurs, l'acteur serait malade. (Il paraît que...)
En utilisant le conditionnel, vous signalez à la personne qui vous écoute que l'info est à prendre avec des pincettes. C'est une nuance subtile mais très importante, qui montre une vraie maîtrise de la langue.

Exprimer le regret et l'hypothèse passée avec le conditionnel passé

Si le conditionnel présent nous fait rêver au futur, le conditionnel passé est une véritable machine à remonter le temps. Il nous plonge dans des passés alternatifs, ces mondes parallèles où les choses se seraient passées tout autrement. C’est le temps du « et si ? », l’outil parfait pour explorer ce qui aurait pu être.
Heureusement, sa structure est assez simple et suit une logique que vous connaissez déjà très bien. C'est un temps composé, ce qui veut dire qu'il a besoin de deux éléments pour exister : un auxiliaire et un participe passé.

Comment construire le conditionnel passé

La formule est on ne peut plus directe. Il suffit de prendre l'auxiliaire, avoir ou être, de le conjuguer au conditionnel présent, puis d'ajouter le participe passé du verbe principal.
Prenons le verbe étudier :
  • Avoir au conditionnel présent : j'aurais, tu aurais, il aurait...
  • Participe passé d'étudier : étudié
  • Ce qui nous donne : J'aurais étudié, tu aurais étudié, il aurait étudié.
Maintenant, avec un verbe qui utilise être, comme partir :
  • Être au conditionnel présent : je serais, tu serais, elle serait...
  • Participe passé de partir : parti
  • Et voilà : Je serais parti(e), tu serais parti(e), elle serait partie.
Attention, n'oubliez pas que les règles d'accord du participe passé s'appliquent ici, tout comme au passé composé. Avec l'auxiliaire être, le participe passé s'accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet. Facile, non ?

Le langage du regret et du reproche

Le conditionnel passé est un temps chargé d'émotions. Il est parfait pour exprimer des sentiments complexes liés à des événements qui ne se sont pas déroulés comme on l'aurait souhaité. C'est vraiment le temps de la nuance quand on parle du passé.
1. Exprimer un regret personnel C'est le fameux « si seulement j'avais su... ». On utilise le conditionnel passé pour regarder en arrière et imaginer une meilleure décision, une autre action. C'est notre façon de dire qu'on aimerait bien pouvoir changer le passé.
  • J'aurais dû écouter tes conseils. (Sous-entendu : Mais je ne l'ai pas fait, et maintenant je m'en mords les doigts).
  • Avec plus de temps, nous aurions pu finir le projet. (Sous-entendu : Malheureusement, le temps nous a manqué).
2. Formuler un reproche subtil Quand on l'utilise à la deuxième personne (tu ou vous), le conditionnel passé devient une manière élégante, mais très claire, de faire un reproche. On peut ainsi montrer sa déception sans être frontalement accusateur.
  • Tu aurais pu me prévenir que tu serais en retard. (Sous-entendu : Tu ne l'as pas fait, et ça me déçoit).
  • Vous auriez dû vérifier les informations avant de les partager. (Sous-entendu : C'était votre responsabilité, et vous ne l'avez pas fait).
Pour y voir plus clair, ce petit visuel peut vous aider à décider quelle forme du conditionnel utiliser.
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Comme le montre cet arbre de décision, le choix entre le présent et le passé dépend simplement de si votre hypothèse ou votre regret porte sur le moment présent ou sur une action déjà terminée.

Créer des hypothèses irréelles dans le passé

Au-delà des regrets, le conditionnel passé est indispensable pour bâtir des scénarios complètement imaginaires dans le passé. Il forme un duo inséparable avec la structure « Si + plus-que-parfait » pour créer ce qu'on appelle l'irréel du passé.
Cette construction vous permet de réécrire l'histoire en explorant ce qui se serait passé si un événement avait été différent.
  • Si j'avais su la vérité, j'aurais agi différemment.
  • S'il avait fait beau, nous serions allés à la plage.
Dans ces deux exemples, la condition de départ (savoir la vérité, avoir du beau temps) n'a pas été remplie. Logiquement, la conséquence (agir différemment, aller à la plage) n'a pas pu se produire. Savoir manier cette structure, c'est vraiment le signe d'une maîtrise avancée des subtilités du français.
Même avec la meilleure volonté du monde, tout le monde tombe dans les mêmes pièges en apprenant le conditionnel. C'est un passage quasi obligé, alors pas de panique ! Voyons ça plutôt comme un filet de sécurité : une fois qu'on a identifié les erreurs fréquentes, on apprend à les anticiper et, finalement, à les éviter pour de bon.
En décortiquant les trois erreurs les plus courantes, vous allez muscler vos réflexes et parler un français bien plus précis. Maîtriser le conditionnel, ce n'est pas seulement gratifiant, c'est une étape clé pour passer au niveau supérieur.

Erreur 1 : La confusion à l'oral entre imparfait et conditionnel

C'est de loin le piège le plus sournois, car tout se joue à l'oreille. À la première personne du singulier, « je parlais » (imparfait) et « je parlerais » (conditionnel) sonnent quasiment pareil. Cette petite nuance peut pourtant changer complètement le sens de votre phrase et créer des malentendus.
Le premier décrit une action passée, une habitude (« Quand j'étais jeune, je parlais à tout le monde »), alors que le second imagine une situation hypothétique (« Si je le voyais, je lui parlerais »).
Comment s'en sortir ?
  • Tendez l'oreille : Le secret, c'est le petit son « r » dans parlerais. Ce « r », hérité du futur, est la seule chose qui différencie les deux à l'oral. Entraînez-vous à l'entendre et à le prononcer.
  • Pensez au contexte : C'est votre meilleur allié. Posez-vous la question : est-ce que je raconte un souvenir ou est-ce que j'imagine quelque chose ? Le contexte vous donnera toujours la réponse.

Erreur 2 : Mettre le conditionnel juste après "si"

C'est la règle d'or que l'on apprend tous mais que l'on oublie si facilement sous le coup de l'émotion : on ne met jamais, au grand jamais, le conditionnel juste après la conjonction « si » pour poser une hypothèse. La fameuse phrase « Si j'aurais su, je ne serais pas venu » pique les oreilles de tous les francophones.
Pourquoi ? C'est tout simple : le mot « si » porte déjà en lui l'idée de condition. Ajouter un verbe au conditionnel derrière, ce serait redondant. Un peu comme mettre deux chapeaux l'un sur l'autre.
Cette règle est un vrai pilier de la grammaire française. La maîtriser est indispensable, surtout si vous visez une certification. D'ailleurs, la maîtrise du conditionnel est une compétence attendue pour atteindre le niveau B2 du CECR. Dans les examens comme le DELF, les questions sur ce temps représentent entre 8 % et 12 % des points de grammaire. C'est dire à quel point il est important d'éviter cette erreur ! Pour creuser le sujet, vous trouverez plus de détails sur le conditionnel dans les épreuves du DELF.

Erreur 3 : Oublier les radicaux qui n'en font qu'à leur tête

Même en connaissant les terminaisons sur le bout des doigts, on peut encore se prendre les pieds dans le tapis à cause de ces quelques verbes très courants qui ont un radical irrégulier. Au début, on a tous tendance à vouloir utiliser l'infinitif comme base pour être, avoir ou aller, mais ça ne marche pas.
On ne dira jamais « j'êtreais », mais bien « je serais ». Ni « tu avoirais », mais « tu aurais ». Et encore moins « il allera », mais « il irait ».
La meilleure approche ? Apprenez par cœur la douzaine de radicaux irréguliers les plus importants (ser-, aur-, ir-, fer-, verr-...). Ces verbes sont tellement fréquents que les connaître vous sortira d'affaire dans une immense majorité de vos conversations.
En vous concentrant sur ces trois points de friction, vous allez construire des bases vraiment solides pour utiliser le conditionnel avec confiance et naturel.

Les questions qui reviennent souvent sur le conditionnel

Même après avoir bien compris les règles, il y a souvent quelques doutes qui persistent. C'est tout à fait normal ! Voyons ensemble les questions les plus courantes pour dissiper les derniers brouillards et vous permettre d'utiliser le conditionnel avec une confiance toute neuve.

Quelle est la vraie différence entre le futur et le conditionnel ?

C'est une excellente question, car la confusion est facile. Pour faire simple, imaginez le futur comme une promesse, une quasi-certitude. Quand vous dites « Je viendrai demain », vous affirmez votre intention. C'est direct, c'est dans l'agenda.
Le conditionnel, lui, a toujours un "si" caché quelque part, même quand il n'est pas écrit noir sur blanc. « Je viendrais » sous-entend toujours «... si je pouvais », « ...si tu m'invitais », « ...si les conditions étaient réunies ». Le futur déclare, le conditionnel imagine.

Comment ne plus jamais confondre imparfait et conditionnel ?

Ici, la solution est double : il faut écouter et réfléchir au contexte. Le truc imparable, c'est le son « r ». Tendez l'oreille : au conditionnel présent, on entend toujours ce fameux « r » juste avant la terminaison (« je parlerais »). À l'imparfait, ce son est totalement absent (« je parlais »).

Pourquoi est-ce qu'on ne met jamais de conditionnel après "si" ?

C'est une des règles d'or du français, et elle est finalement assez logique. Le mot « si » porte déjà toute l'idée de condition, d'hypothèse. Y ajouter un verbe au conditionnel serait comme mettre deux chapeaux : c'est redondant et ça alourdit la phrase.
La structure à mémoriser pour une hypothèse sur le présent ou le futur est toujours la même : Si + imparfait, ... conditionnel présent.
  • L'exemple à suivre : Si j'avais le temps, je lirais ce livre.
  • L'erreur à éviter : Si j'aurais le temps... (celle-ci fait vraiment grincer les dents des francophones !)
En maîtrisant cette structure, vous montrez que vous avez vraiment saisi la logique de la langue française et vous évitez une des fautes les plus classiques.
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Olivia Rhany

Écrit par

Olivia Rhany

Passionnée de langues et de culture. Voyageuse et globe-trotter !