How to end a letter in french: conseils et exemples

How to end a letter in french: conseils et exemples
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Savoir comment conclure une lettre en français semble parfois se résumer à un choix cornélien. D’un côté, les formules très codifiées comme « Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées » pour un cadre formel. De l’autre, des expressions plus directes comme « Cordialement » pour un simple e-mail professionnel. Pourtant, cette formule de politesse est bien plus qu'une formalité ; c'est un élément clé qui donne le ton de votre message et témoigne de votre respect.

Pourquoi la fin d'une lettre est si importante en français

En France, la manière de conclure un courrier ou un e-mail dépasse largement la simple politesse. C'est un véritable marqueur social et professionnel qui en dit long sur vous et sur la considération que vous portez à votre interlocuteur. Cette phrase finale n'est pas un détail, mais un outil stratégique qui va directement influencer la perception de votre message.
Une formule bien choisie peut tout changer :
  • Elle renforce votre crédibilité dans un échange professionnel.
  • Elle marque le respect dû à une personne plus âgée ou d'un rang hiérarchique supérieur.
  • Elle transmet de la chaleur et de l'affection dans un cadre amical ou familial.
  • Surtout, elle vous évite des impairs culturels qui pourraient être très mal interprétés.
Bâcler cette étape ou, pire, utiliser une formule inappropriée peut laisser une impression de négligence, voire de manque de respect. C'est la dernière chose que votre destinataire lira, et elle a le pouvoir de laisser une trace durable, qu'elle soit positive ou négative.

Un héritage culturel toujours très présent

Cette tradition est profondément ancrée dans l'histoire française. Les codes de la correspondance, autrefois extrêmement rigides aux XVIIe et XVIIIe siècles, se sont bien sûr assouplis avec le temps. Mais leur esprit, lui, est resté.
En France, la formule de politesse n'est pas juste une question de grammaire. C'est une véritable démonstration de savoir-vivre. Elle prouve que vous maîtrisez les codes sociaux et que vous accordez de l’importance à la relation que vous entretenez avec votre destinataire.
Même aujourd'hui, à l'ère de l'instantanéité numérique, cette coutume perdure. On estime que les correspondances formelles continuent d’appliquer ces formules classiques dans environ 85 % des cas, ce qui montre bien à quel point ce rituel langagier reste vivace. Si vous êtes curieux de l'évolution de ces usages, vous pouvez explorer les origines des formules de politesse sur laculturegenerale.com.
Comprendre cet enjeu est donc la toute première étape pour maîtriser l'art de bien communiquer en français, à l'écrit comme à l'oral.

Maîtriser les formules de politesse dans un cadre formel

Dans le monde professionnel ou administratif français, la fin d'une lettre est bien plus qu'une simple formalité. C'est une signature, une démonstration de votre savoir-vivre et de votre respect des codes. Le choix de la formule de politesse est donc stratégique : il influence la perception de votre message et témoigne de votre professionnalisme.
Une formule bien choisie peut appuyer une candidature, donner du poids à une réclamation ou tout simplement instaurer une relation de confiance. L'enjeu est réel. Une erreur peut vous faire passer pour quelqu'un de négligent, voire d'irrespectueux.

Comprendre les nuances clés

La première chose à faire est d'identifier clairement votre destinataire. On ne s'adresse pas de la même façon à son supérieur hiérarchique, à un service administratif ou à un client fidèle. Chaque relation dicte un niveau de formalité spécifique.
Par exemple, dans une lettre de motivation, la sobriété et le respect sont essentiels pour convaincre de votre sérieux. Pour une réclamation, il faut rester poli tout en étant ferme, et la formule finale doit refléter cette posture.
Ce visuel peut vous aider à trouver rapidement la bonne approche.
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Comme le montre cet arbre de décision, tout part du contexte. C'est lui qui détermine si vous devez opter pour une approche formelle ou informelle.

Les formules incontournables et leur usage

Le protocole épistolaire français est assez codifié. D'ailleurs, les usages montrent que 85 % des correspondances professionnelles continuent de privilégier des formules formelles plutôt longues. L'une des plus connues est sans doute : « Je vous prie d’agréer, [Titre], l’expression de ma considération distinguée ».
Pour bien comprendre comment appliquer ces règles, rien ne vaut quelques exemples concrets.
Scénario 1 : Vous écrivez à un supérieur ou un recruteur
Ici, la hiérarchie est bien définie. Il faut marquer le respect, sans pour autant tomber dans la servilité.
  • Formule recommandée : « Je vous prie d'agréer, Madame la Directrice, l'expression de mes salutations respectueuses. »
  • Pourquoi ça marche : L'adjectif « respectueuses » est parfaitement adapté à un lien hiérarchique. C'est sobre, direct et professionnel.
Scénario 2 : Vous contactez un client ou un fournisseur
Dans ce cas, la relation est plus équilibrée, c'est un partenariat. Le mot clé à retenir est « considération ».
  • Formule recommandée : « Nous vous prions de croire, Monsieur Martin, en l'assurance de notre considération distinguée. »
  • Pourquoi ça marche : La « considération » exprime une estime professionnelle, idéale entre pairs. Le « nous » est souvent utilisé quand on écrit au nom d'une entreprise.
Le piège à éviter à tout prix N'associez jamais le mot « sentiments » à une personne de sexe opposé que vous ne connaissez pas intimement. Écrire « Veuillez agréer, Madame, l'expression de mes sentiments distingués » est une gaffe classique qui peut créer un vrai malaise. Réservez les « sentiments » à des personnes du même sexe ou à des relations déjà bien établies.
Choisir la bonne formule de politesse peut sembler complexe, mais c'est surtout une question de logique. Ce tableau récapitule les options les plus sûres en fonction de votre interlocuteur pour ne plus jamais hésiter.

Choisir la bonne formule formelle selon le destinataire

Destinataire
Formule recommandée
Contexte d'utilisation
À éviter
Supérieur hiérarchique
Je vous prie d'agréer, [Titre], l'expression de mes salutations respectueuses.
Candidature, rapport, demande officielle. Marque le respect de la hiérarchie.
Les formules trop familières ou trop longues comme « sentiments dévoués ».
Client / Fournisseur
Nous vous prions de croire, [Titre], en l'assurance de notre considération distinguée.
Communication commerciale, proposition, suivi de projet. Exprime une estime professionnelle.
Les formules trop courtes comme « Cordialement » pour un premier contact.
Administration / Service public
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de ma haute considération.
Demande administrative, réclamation, courrier officiel. Très formel et neutre.
Les formules qui expriment une proximité qui n'existe pas.
Personnalité importante
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération.
Invitation, demande de soutien, lettre officielle à un élu ou un dirigeant.
Toute formule qui ne mentionne pas le titre exact de la personne.
Ce tableau vous donne des bases solides. Avec l'expérience, vous apprendrez à sentir quelle formule est la plus juste pour chaque situation.

L'art d'adapter la formule

Si les formules traditionnelles peuvent paraître rigides, il est possible de les assouplir, surtout dans les échanges d'e-mails qui s'installent dans la durée. La prudence reste cependant de mise. Pour bien comprendre la frontière, notre article sur les nuances entre formel et informel peut vous éclairer.
Une bonne astuce est d'introduire une petite phrase de transition juste avant la formule finale. Cela rend la conclusion moins abrupte et plus personnalisée. Par exemple :
  • « Dans l'attente de votre retour, je vous prie d'agréer... »
  • « En vous remerciant par avance de l'attention que vous porterez à ma demande, je vous prie de croire... »
Ces petits ajouts montrent que vous avez soigné votre message jusqu'au bout. Et bien souvent, c'est cette attention aux détails qui fait la différence entre une correspondance efficace et un message vite oublié.

Choisir la bonne formule dans un contexte amical

Quand on écrit à un ami ou à un proche, on a beaucoup plus de liberté pour conclure une lettre ou un mail que dans un cadre formel. C’est évident. Mais attention, cette liberté ne veut pas dire que le choix de la formule finale est moins important. Bien au contraire ! La façon dont vous terminez votre message en dit long sur votre relation, votre degré d'intimité et la chaleur que vous voulez transmettre.
Une formule bien sentie va renforcer vos liens, alors qu'un mot de la fin un peu maladroit ou trop distant peut laisser une impression étrange. Savoir comment terminer une lettre en français dans un cadre personnel, c'est tout un art qui mélange l'authenticité et une petite connaissance des usages.
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Adapter la formule au degré d'intimité

La clé, c’est vraiment d’ajuster votre formule à la personne qui vous lit. Il y a tout un tas d’expressions possibles, de la plus poliment amicale à la plus affectueuse.
Par exemple, « Amicalement » est un excellent passe-partout. C’est parfait pour un collègue avec qui vous vous entendez bien ou une connaissance que vous appréciez. C'est chaleureux, sans être trop personnel. En revanche, pour un ami très proche, ça peut sonner un peu froid, presque distant.
Voici quelques pistes, classées selon le niveau de proximité :
  • Pour une connaissance ou un ami un peu éloigné : Amicalement, Amitiés, ou Bien amicalement. Ces formules sont sympathiques et polies, sans en faire trop.
  • Pour un bon ami : Bien à toi / Bien à vous, Avec toute mon amitié. Là, on sent un lien plus fort, une affection sincère.
  • Pour un ami très proche ou de la famille : Je t'embrasse, Grosses bises, Bisous. Ces mots sont vraiment réservés aux relations les plus intimes.
Le choix du pronom est aussi super important. « Bien à toi » sous-entend que vous tutoyez la personne. « Bien à vous », même dans un cadre amical, maintient une petite distance respectueuse.

Mettre les formules en situation

Le contexte du message joue aussi énormément. On ne termine pas une carte d'anniversaire de la même façon qu'un simple mail pour prendre des nouvelles. C'est une question de feeling.
Scénario 1 : Un mail pour prendre des nouvelles d'un ami
Vous écrivez à un ami que vous n'avez pas vu depuis un petit moment. Le ton est détendu, chaleureux.
  • Exemple de clôture : « J'espère qu'on se revoit très vite. Je t'embrasse bien fort, »
  • Pourquoi ça marche : C'est personnel, ça exprime l'envie de se retrouver et ça renforce le lien affectif. C’est tout ce qu’on veut.
Scénario 2 : Une carte de remerciement pour un voisin
Votre voisin a gentiment gardé votre chat pendant les vacances. Vous vous entendez bien, mais votre relation est plus cordiale qu'intime.
  • Exemple de clôture : « Encore un grand merci pour ton aide. Bien à toi, »
  • Pourquoi ça marche : « Bien à toi » trouve l'équilibre parfait. C'est plus chaleureux qu'un simple « Cordialement » de mail pro, mais ça reste moins personnel que des « Bises ».
Scénario 3 : Un SMS à un groupe d'amis
Vous organisez une soirée et envoyez un texto rapide pour confirmer les derniers détails.
  • Exemple de clôture : « Hâte de vous voir samedi ! Bises, »
  • Pourquoi ça marche : C'est court, direct et affectueux. C'est exactement ce qu'il faut pour un SMS de groupe, où l'on va droit au but.
En maîtrisant ces petites nuances, vous pourrez conclure chacun de vos messages de manière juste et authentique. C'est le petit détail qui laisse toujours une impression positive.

Adapter ses formules de politesse pour les e-mails professionnels

L'e-mail a complètement bousculé nos habitudes de communication au travail. C'est plus rapide, plus direct que la bonne vieille lettre, mais ça ne veut pas dire qu'on peut faire l'impasse sur la politesse. Bien au contraire ! Savoir comment terminer une lettre en français, même quand il s'agit d'un simple e-mail, reste une compétence essentielle pour marquer les esprits et laisser une image professionnelle impeccable.
Dans cet univers numérique où tout va très vite, on a tendance à privilégier la concision. C'est une bonne chose, mais attention à ne pas tomber dans le piège d'une conclusion trop abrupte. Une formule de politesse bien sentie peut vraiment renforcer l'impact de votre message, tandis qu'une formule trop sèche ou mal choisie risque de créer une distance malvenue avec votre interlocuteur.

Le règne de « Cordialement » et ses variantes

S'il y a bien une formule qui domine le monde de l'e-mail professionnel en France, c'est « Cordialement ». C'est un peu le passe-partout de la politesse numérique. Il est devenu la norme, le choix sûr qui fonctionne dans la grande majorité des cas. C'est neutre, poli, efficace, parfait pour un premier contact, un échange formel avec un client, un fournisseur ou un collègue que vous connaissez à peine.
Le souci ? À force de le voir partout, il peut donner une impression un peu impersonnelle, voire automatique. D'après une enquête linguistique de 2023, 40 % des professionnels perçoivent l'usage répétitif de la même formule comme un signe de négligence. Pour éviter de tomber dans ce travers, il est bon d'avoir quelques autres cartes dans sa manche. Pour jeter un œil aux détails de cette étude, vous pouvez consulter les résultats complets sur merci-app.com.
Voici quelques alternatives pour varier les plaisirs :
  • Bien à vous / Bien à toi : Un peu plus chaleureux que « Cordialement », « Bien à vous » est idéal quand une relation de confiance est déjà installée. Vous montrez du respect tout en ajoutant une petite touche personnelle. « Bien à toi » s'impose naturellement si vous tutoyez déjà la personne.
  • Sincères salutations : On monte d'un cran dans la formalité ici. C'est une excellente option pour s'adresser à un supérieur ou dans un contexte qui exige une certaine distance, sans pour autant tomber dans les formules à rallonge des lettres papier.
  • Meilleures salutations : Assez proche de la précédente, cette formule est souvent perçue comme un peu plus moderne, avec une consonance internationale.
Le conseil du pro Prenez une seconde pour regarder comment vos interlocuteurs concluent leurs e-mails. S'ils optent pour un « Belle journée » ou une autre formule plus décontractée, c'est souvent un feu vert pour vous aligner sur leur ton dans votre réponse. C'est un excellent moyen de créer de la connivence.

Faire évoluer la formule au fil des échanges

Un échange d'e-mails, c'est une conversation. Et comme toute conversation, le ton évolue. Il est donc non seulement normal, mais aussi conseillé, d'ajuster votre formule de politesse au fur et à mesure que la discussion se déroule.
Votre premier e-mail à un nouveau contact commencera très certainement par un classique « Cordialement ». Mais après plusieurs allers-retours, si le ton se fait plus collaboratif et moins formel, passer à « Bien à vous » est tout à fait logique. Et si vous finissez par travailler main dans la main sur un projet, un simple « Bonne journée » ou même « À très vite » peut devenir la nouvelle norme.
L'erreur classique, c'est de rester figé sur une formule très formelle alors que la relation est devenue plus fluide. Vous risquez de passer pour quelqu'un de distant. À l'inverse, basculer trop rapidement vers une formule familière peut être perçu comme un manque de professionnalisme. Tout est une question de dosage et de feeling.

Adapter sa signature à la culture d'entreprise

La culture de votre boîte joue aussi un rôle énorme. Dans une start-up à l'ambiance cool et décontractée, il n'est pas rare de voir des échanges internes se terminer par « À bientôt » ou « Excellente semaine ».
Par contre, dans un grand groupe du secteur bancaire ou un cabinet d'avocats, la sobriété sera de rigueur. Le « Cordialement » restera souvent la norme, même entre collègues. Pour vous aider à trouver le ton juste, n'hésitez pas à jeter un œil à notre guide qui vous donne un exemple de mail professionnel bien détaillé.
Au final, la conclusion d'un e-mail est un art subtil. C'est un mélange de respect des codes, d'intelligence situationnelle et d'une pointe de personnalité. C'est ce petit détail final qui fait toute la différence et qui montre que vous êtes un communicant attentif et avisé.

Les erreurs courantes à ne plus jamais faire

Savoir comment terminer une lettre en français, c'est bien. Mais connaître les pièges à éviter, c'est encore mieux. Même avec les meilleures intentions, une petite erreur peut vite affaiblir votre message et laisser une impression de négligence. Heureusement, la plupart de ces fautes sont faciles à corriger une fois qu'on les a repérées.
Maîtriser les formules de politesse est une compétence clé, mais ça ne fait pas tout. Pour une communication professionnelle vraiment impeccable, il faut aussi jeter un œil aux 5 erreurs majeures à éviter pour des emails de prospection. Ces détails, qui vont bien au-delà de la formule finale, peuvent vraiment faire la différence.
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Les accords en genre et en nombre

C'est probablement l'erreur la plus fréquente. La langue française adore les accords, et il faut y prêter une attention toute particulière pour ne pas passer pour un amateur.
  • L'erreur classique : « Je vous prie d'agréer mes salutations distingué. »
  • La correction : « Je vous prie d'agréer mes salutations distinguées. »
  • Pourquoi ? C'est simple : "salutations" est un nom féminin pluriel. L'adjectif "distinguées" doit donc suivre et s'accorder.
Pensez-y aussi si vous êtes une femme : les adjectifs qui vous décrivent doivent s'accorder. Par exemple, une candidate à un poste écrira : « Je reste votre dévouée serviteure. »

La confusion des sentiments et de la considération

Voilà une gaffe qui peut créer un vrai malaise, surtout dans un contexte professionnel. Il est crucial de ne pas mélanger les registres personnel et formel.
  • À éviter absolument : « Je vous prie d'agréer, Madame la Directrice, l'expression de mes sentiments distingués. »
  • À privilégier : « Je vous prie d'agréer, Madame la Directrice, l'expression de ma haute considération. »
Dans le monde du travail, on parle de "considération", de "respect" ou de "salutations". Gardons les sentiments pour la sphère privée.

Les constructions verbales incorrectes

Certaines formules de politesse sont si longues qu'on peut facilement s'emmêler les pinceaux dans leur construction. La structure « prier de croire à » est souvent malmenée.
  • L'erreur : « Je vous prie de croire en l'assurance de mes sincères salutations. »
  • La correction : « Je vous prie de croire à l'assurance de mes sincères salutations. »
La nuance est subtile mais importante. On utilise la préposition « en » pour exprimer la foi (croire en Dieu, croire en ses rêves). Pour marquer la confiance ou l'adhésion à une affirmation, comme c'est le cas ici, on utilise « à ». C'est ce genre de détail qui fait la différence dans un écrit formel soigné.

Questions fréquentes pour conclure vos lettres

Choisir la bonne formule pour terminer une lettre peut être un vrai casse-tête. C'est tout à fait normal, même les francophones chevronnés hésitent parfois ! Pour vous aider à y voir plus clair, voici les réponses aux questions les plus courantes.

Faut-il une majuscule à la formule de politesse ?

Excellente question, car la règle n'est pas toujours évidente. Considérez la formule de politesse comme une phrase à part entière. Elle doit donc toujours commencer par une majuscule.
Par exemple :
  • Veuillez agréer, Madame, mes sincères salutations.
  • Cordialement,
C'est un petit détail, mais il témoigne d'un grand soin apporté à votre écriture et renforce immédiatement votre professionnalisme.

Comment faire si je ne connais pas le genre de mon interlocuteur ?

C'est une situation de plus en plus fréquente, surtout avec les échanges par e-mail. Dans le doute, la solution la plus simple et la plus sûre est d'opter pour une formule neutre qui inclut tout le monde.
La formule consacrée et la plus élégante est « Madame, Monsieur ». Vous pouvez l'intégrer très naturellement dans votre phrase de conclusion : « Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués. »
Avec cette approche, vous êtes sûr de ne commettre aucun impair. C'est à la fois respectueux, inclusif et professionnel.

Puis-je utiliser des formules anglaises comme "Best regards" ?

Même si l'anglais s'est immiscé dans de nombreux aspects du monde professionnel, son utilisation dans les formules de politesse en français est à proscrire. Utiliser une expression comme "Best regards" ou "Sincerely" à la fin d'un e-mail en français peut être perçu comme de la négligence, voire un manque de connaissance des usages locaux.
Privilégiez toujours une alternative française. Un simple « Cordialement » ou des « Sincères salutations » feront parfaitement l'affaire et montreront que vous maîtrisez les subtilités de la communication professionnelle à la française.

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Olivia Rhany

Écrit par

Olivia Rhany

Passionnée de langues et de culture. Voyageuse et globe-trotter !