Learning english from spanish: le guide complet

Learning english from spanish: le guide complet
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Si vous croyez que parler espagnol est un frein pour apprendre l'anglais, détrompez-vous. C'est en fait votre plus grand atout. Loin de partir de zéro, vous disposez déjà d'une base solide qui va grandement vous faciliter la tâche pour comprendre et mémoriser des milliers de mots.

Votre avantage caché pour apprendre l'anglais

Beaucoup d'hispanophones se lancent dans l'apprentissage de l'anglais avec une certaine appréhension, focalisés sur les différences et les écueils potentiels. Cette approche, pourtant, passe à côté d'un avantage stratégique majeur : la proximité linguistique entre l'espagnol et l'anglais. Les deux langues partagent des racines latines profondes, créant ainsi des ponts naturels que votre cerveau peut emprunter.
Plutôt que de voir la grammaire et le vocabulaire comme des montagnes à gravir, imaginez-les comme des territoires déjà en partie familiers. Vous avez une carte en main qui vous donne une sacrée longueur d'avance sur les locuteurs de langues non romanes.

Le pouvoir des mots apparentés

Ce lien est particulièrement flagrant dans le vocabulaire. Les études montrent qu'environ 30 à 40 % du vocabulaire anglais est apparenté à l'espagnol, ce qui rend l'acquisition de nouveaux mots bien plus intuitive. Des termes comme animal, hospital, idea ou decision sont presque identiques et immédiatement reconnaissables.
Cette similitude lexicale signifie que vous pouvez commencer à déchiffrer des textes assez complexes bien plus tôt dans votre parcours. Attention, cela ne veut pas dire que le chemin sera une simple formalité. Le Foreign Service Institute (FSI) estime tout de même qu'il faut environ 600 heures d'étude pour qu'un hispanophone atteigne une bonne maîtrise.
Votre langue maternelle n'est pas une interférence, mais un tremplin. Chaque mot que vous reconnaissez est une preuve que vous êtes plus proche de votre objectif que vous ne le pensez.
Cette infographie illustre parfaitement comment votre espagnol vous donne une longueur d'avance, en se concentrant sur le vocabulaire, la grammaire et la confiance.
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Comme le montre le visuel, ces trois piliers sont interconnectés et se renforcent mutuellement pour vous permettre de progresser rapidement et avec assurance.
Pour illustrer concrètement ces ponts linguistiques, voici un tableau qui met en évidence les cognats (mots similaires) et les faux-amis courants. C'est un excellent aperçu des avantages et des pièges à connaître.

Ponts linguistiques entre l'espagnol et l'anglais

Catégorie
Exemple Espagnol -> Anglais
Point de vigilance
Cognats (Vrais amis)
nación -> nation
La prononciation est souvent la principale différence.
Cognats (Vrais amis)
posible -> possible
Presque identiques, un gain de temps énorme.
Faux-amis
librería (librairie)
library (bibliothèque)
Faux-amis
éxito (succès)
exit (sortie)
Faux-amis
actualmente (actuellement)
actually (en fait, en réalité)
Ce tableau n'est qu'un petit échantillon, mais il montre bien à quel point il est utile de s'appuyer sur les similarités tout en restant vigilant sur les différences.

Au-delà du vocabulaire

L'avantage ne s'arrête pas aux mots. Bien que la structure des phrases diffère, de nombreux concepts grammaticaux de base sont partagés, comme l'usage des temps pour exprimer le passé, le présent et le futur. Cette familiarité conceptuelle vous aide à saisir plus vite la logique derrière la grammaire anglaise.
Au-delà des bénéfices personnels, maîtriser l'anglais en tant qu'hispanophone ouvre des portes professionnelles considérables. Pour mieux comprendre cette valeur sur le marché global, cet article sur l'atout d'un assistant trilingue pour les dirigeants mondiaux est très éclairant.
En prenant conscience de ces points communs dès le départ, vous pouvez transformer radicalement votre approche :
  • Repérez activement les cognats quand vous lisez ou écoutez. C'est comme un jeu.
  • Utilisez vos connaissances de la phrase espagnole comme un point de départ pour comprendre les règles anglaises, pas comme une barrière.
  • Gagnez en confiance en réalisant que vous comprenez déjà une bonne partie de la langue avant même de commencer.
En adoptant cet état d'esprit, votre expérience d'apprentissage deviendra non seulement plus efficace, mais surtout bien plus motivante.

Poser des fondations grammaticales solides

La grammaire anglaise peut paraître impressionnante, surtout si on la compare à la richesse des conjugaisons espagnoles. Mais plutôt que de vous noyer dans des listes de règles interminables, la meilleure approche est de vous appuyer sur ce que vous savez déjà pour comprendre la logique de l’anglais.
Oubliez l'idée de tout apprendre d'un coup. Concentrez-vous plutôt sur les quelques différences clés qui sèment le plus souvent la confusion. C’est en maîtrisant ces points précis que vous progresserez le plus vite et que vos phrases sonneront enfin naturelles, et non comme de simples traductions mot à mot.

Les verbes auxiliaires, la pierre angulaire de l'anglais

Le premier grand défi est sans doute l’absence d'équivalent direct pour les verbes auxiliaires do, does et did en espagnol. En espagnol, il suffit de changer l'intonation pour transformer une affirmation en question : ¿Hablas inglés?. Cette simplicité n'existe pas en anglais.
En anglais, l'auxiliaire est obligatoire : Do you speak English? Ce petit mot ne se traduit pas, mais il est le signal grammatical indispensable pour poser une question ou formuler une négation. Voyez-le comme un interrupteur : il "allume" la fonction question ou négation de votre phrase.
Concrètement, ça donne quoi ?
  • Affirmation : You work here. (Trabajas aquí.)
  • Question : Do you work here? (¿Trabajas aquí?)
  • Négation : You do not (don't) work here. (No trabajas aquí.)
Le déclic se produit quand on arrête de voir "do/does/did" comme des mots à traduire. Ce sont des outils. Ils structurent la phrase et indiquent son intention, un rôle souvent joué par la conjugaison seule en espagnol.

L'ordre des mots, un réflexe à développer

Une autre différence fondamentale, c'est la place des adjectifs. En espagnol, on place logiquement l'adjectif après le nom (una casa grande). En anglais, c’est tout le contraire : l'adjectif vient toujours avant le nom qu'il décrit.
La règle est simple, mais elle demande un peu de pratique pour devenir un vrai réflexe. Vous ne direz jamais a house big, mais bien a big house. Ce petit ajustement a un impact énorme sur la fluidité de votre anglais.
Imaginons une conversation. On vous demande de décrire votre voiture.
  • Votre réflexe espagnol : "Tengo un coche rojo y rápido."
  • Traduction littérale (et incorrecte) : "I have a car red and fast."
  • La bonne tournure en anglais : "I have a fast, red car."
Vous remarquerez que non seulement les adjectifs sont placés avant le nom, mais ils suivent aussi un ordre particulier (opinion, taille, âge, couleur...). Pour commencer, ne vous souciez pas de cet ordre. Concentrez-vous simplement sur une seule chose : mettez-les avant le nom.

La simplicité des temps verbaux

Bonne nouvelle : la conjugaison anglaise est un véritable soulagement par rapport à l'espagnol ! Là où vous devez mémoriser des dizaines de terminaisons pour chaque temps en espagnol, l'anglais n'en a souvent qu'une seule, pour la troisième personne du singulier au présent (he/she/it works).
Cette simplicité est une chance inouïe. Votre énergie ne sera pas gaspillée à mémoriser des tableaux de conjugaison, mais plutôt à saisir les nuances entre les temps, comme la différence entre le Simple Present (pour les habitudes) et le Present Continuous (pour les actions en cours).
  • I read every day. (Je lis tous les jours – c'est une habitude.)
  • I am reading a book. (Je suis en train de lire un livre – c'est une action qui se passe maintenant.)
En vous focalisant sur ces quelques différences cruciales, vous construirez une base bien plus solide et fonctionnelle. Vous apprendrez à penser directement en anglais, en utilisant les bonnes structures pour exprimer vos idées avec confiance et naturel.

Travaillez votre oreille et votre accent

La prononciation. C’est souvent là que le bât blesse quand on apprend l’anglais en partant de l’espagnol. Beaucoup de sons qui vous sont naturels n'existent tout simplement pas dans la palette phonétique anglaise, et c'est ce qui peut créer des quiproquos ou miner votre confiance.
Le but du jeu n'est pas de viser un accent « parfait » de natif, mais plutôt de développer une prononciation claire et une excellente compréhension orale. C'est ce duo qui vous permettra d'avoir des conversations fluides et sans prise de tête.

Les sons anglais qui posent problème

Certains sons anglais n'ont aucun équivalent direct en espagnol. La première étape, c'est de les identifier pour pouvoir ensuite les travailler.
Voici les plus fréquents pour les hispanophones :
  • Le fameux son 'th' : Il en existe deux variantes. Le 'th' sourd, comme dans think ou three, et sa version sonore, comme dans this ou that.
  • Le son 'sh' : Le son /ʃ/ de she ou show est très souvent confondu avec le /tʃ/ de church ou simplement avec le son /s/.
  • La différence entre /i:/ et /ɪ/ : Cette distinction est subtile mais capitale pour le sens. Comparez la voyelle longue de sheep (mouton) et la voyelle courte de ship (bateau). Pas tout à fait la même chose !
Pour vraiment maîtriser ces sons, il faut une pratique ciblée. Notre guide complet d'exercices pour améliorer votre prononciation anglaise est une mine d'or, avec des techniques concrètes pour chaque son.

Le shadowing : une technique incroyablement efficace

Une des méthodes préférées des polyglottes, et pour cause, c'est le shadowing. Le principe est tout bête : vous écoutez un court extrait audio d'un locuteur natif, et vous le répétez juste après, en essayant de copier son intonation, son rythme et sa prononciation le plus fidèlement possible.
Cette technique est redoutable car elle connecte directement l'écoute et la parole dans votre cerveau. Elle vous oblige à sortir de votre zone de confort phonétique et à entraîner les muscles de votre bouche et de votre langue à bouger différemment.
Visez la progression, pas la perfection. Le shadowing, ce n'est pas de la récitation. C'est un véritable entraînement physique pour votre appareil articulatoire. Même 5 minutes par jour, ça peut faire une différence spectaculaire.
Le choix du contenu est primordial. Commencez par des audios assez lents, comme des podcasts pour apprenants ou des livres audio pour enfants. Une fois à l'aise, vous pourrez passer à des extraits de films ou des conférences TED.

Les bons outils pour une pratique ciblée

La technologie nous offre des outils fantastiques pour affûter notre oreille. L'un des plus utiles est sans conteste YouGlish. Ce site vous permet de chercher n'importe quel mot ou expression et de l'entendre prononcé par des natifs dans des milliers de vidéos YouTube. C'est parfait pour saisir les nuances de prononciation dans un contexte réel.
Par exemple, l'image ci-dessous montre une recherche pour l'expression "false friends" sur YouGlish. L'outil vous sort des dizaines de vidéos où l'expression est utilisée.
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Ce qui est génial avec YouGlish, c'est que vous pouvez entendre différents accents (américain, britannique, australien...). C'est idéal pour habituer votre oreille à la diversité de l'anglais parlé à travers le monde. Après tout, l'anglais est parlé par environ 1,5 milliard de personnes, mais seuls 400 millions sont des locuteurs natifs.
En combinant l'identification des sons difficiles, la pratique active avec le shadowing et l'utilisation d'outils comme YouGlish, vous allez construire une prononciation solide et une compréhension auditive à toute épreuve. Ce sont les deux compétences qui vous donneront enfin confiance pour prendre la parole.

Intégrer l'anglais à votre quotidien, sans même y penser

L'immersion, c'est la méthode reine pour devenir vraiment à l'aise en anglais. Et la bonne nouvelle, c'est que vous n'avez pas besoin d'un billet d'avion pour ça. L'idée est simple : transformer votre environnement et vos habitudes pour que l'anglais s'intègre naturellement à votre journée, au lieu d'être une corvée de plus.
L'objectif ? Vous entourer de la langue si souvent que votre cerveau commence à l'absorber passivement. Ça demande beaucoup moins d'effort conscient et rend l'apprentissage bien plus sympa et durable.
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Transformez votre environnement numérique

Votre smartphone est sans doute l'outil le plus puissant que vous ayez entre les mains. Un geste simple : changez la langue de votre téléphone en anglais. Au début, ça peut paraître un peu déroutant, mais vous serez surpris de voir à quelle vitesse vous vous y ferez. Après tout, vous connaissez déjà par cœur l'emplacement des fonctions.
Ce petit changement vous expose à des centaines de mots et d'expressions utiles chaque jour, sans même y penser. C'est l'immersion passive dans toute sa splendeur.
L'immersion, ce n'est pas ajouter des tâches à votre emploi du temps. C'est simplement changer la langue dans laquelle vous faites ce que vous faites déjà.
Il faut dire que l'anglais reste la langue la plus étudiée au monde, en tête dans 135 pays. Cet engouement, particulièrement fort chez les hispanophones, a fait exploser le nombre d'outils numériques qui nous facilitent la vie. En Espagne, par exemple, où 39 % de la population peut tenir une conversation en anglais, des plateformes comme Duolingo voient l'anglais dominer les choix des utilisateurs. Cela montre bien la volonté d'apprendre via la technologie.

Intégrez l'anglais dans vos passions

Pour rester motivé sur la durée, le secret est de lier l'anglais à ce que vous aimez déjà. L'apprentissage devient alors une conséquence agréable de votre hobby, et non une obligation.
Voici quelques pistes concrètes :
  • Réseaux sociaux : Suivez des créateurs de contenu anglophones qui parlent de vos centres d'intérêt (cuisine, jeux vidéo, sport, tech...). Votre fil d'actualité se transformera en une source inépuisable d'anglais authentique.
  • Divertissement : Regardez vos séries ou films préférés en VO, mais avec les sous-titres en anglais (surtout pas en espagnol !). C'est une excellente façon de faire le lien entre le son et le mot écrit.
  • Musique et podcasts : Lancez un podcast en anglais pendant vos trajets, votre séance de sport ou en cuisinant. Choisissez des sujets qui vous captivent vraiment pour ne pas décrocher.
D'ailleurs, si vous êtes curieux de savoir comment les sites web que vous consultez gèrent différentes langues, ce qui influence directement votre accès aux ressources, jetez un œil à un guide complet sur la création de sites multilingues.

Plan d'immersion hebdomadaire pour hispanophones

Pour vous aider à démarrer, voici une suggestion de routine hebdomadaire. L'idée n'est pas de tout faire parfaitement, mais de créer des habitudes réalistes et variées pour intégrer l'anglais dans votre vie.
Jour
Activité principale (30-45 min)
Activité secondaire (15 min)
Lundi
Regarder un épisode de série en VOST anglais
Changer la langue d'une application (ex: Instagram)
Mercredi
Écouter un podcast sur un sujet qui vous passionne
Lire un article de blog en anglais sur ce même sujet
Vendredi
Jouer à un jeu vidéo en ligne sur un serveur anglophone
Écouter 3 chansons en anglais en lisant les paroles
Bien sûr, ce plan n'est qu'un point de départ. N'hésitez pas à l'adapter à vos envies et à votre emploi du temps. L'important est de créer un contact quotidien et diversifié avec la langue. C'est comme ça que votre environnement deviendra votre meilleur prof d'anglais.

Transformer vos connaissances en conversations réelles

C’est le moment de vérité : passer de la compréhension passive, celle des textes et des audios, à la pratique active. C'est souvent l'étape qui fait le plus peur, celle où la crainte de faire des erreurs peut nous paralyser, même quand on a beaucoup étudié.
Cette appréhension est tout à fait normale, mais elle ne doit surtout pas devenir un mur infranchissable. La clé, c’est de voir chaque conversation, même la plus hésitante, non pas comme un examen, mais comme une séance d'entraînement. Chaque phrase que vous prononcez, même imparfaite, renforce les connexions dans votre cerveau et vous rapproche un peu plus de la fluidité.

Trouver les bons partenaires pour pratiquer

La théorie ne suffit plus ; il vous faut un terrain de jeu. Heureusement, trouver des personnes avec qui parler n'a jamais été aussi facile. Des plateformes comme Tandem ou HelloTalk sont justement conçues pour ça, pour les échanges linguistiques. Elles vous mettent en relation avec des anglophones qui, souvent, cherchent à apprendre l'espagnol.
C’est une situation gagnant-gagnant où chacun est tour à tour élève et professeur. L'ambiance y est en général très bienveillante, car tout le monde est là pour la même raison : apprendre et s'améliorer, sans jugement. Pour aller plus loin dans la recherche de partenaires et de techniques, notre article sur comment pratiquer l'anglais conversationnel vous donnera encore plus de stratégies pour maximiser vos échanges.
L'objectif n'est pas de ne faire aucune erreur, mais d'être compris. La communication prime sur la perfection grammaticale, surtout au début. Osez parler, même si ce n'est pas parfait.

Comment structurer un peu vos échanges

Pour que vos sessions d'échange soient vraiment efficaces, mieux vaut ne pas y aller totalement à l'improviste. Un tout petit peu de structure peut faire la différence entre une conversation qui tourne en rond et une séance qui vous fait vraiment avancer.
Voici une approche toute simple pour organiser vos appels :
  • Fixez-vous un mini-objectif : Avant chaque discussion, décidez d'un petit truc à accomplir. Par exemple : "Aujourd'hui, je vais essayer de raconter ma journée en utilisant le passé" ou "Je vais poser trois questions sur les passions de mon partenaire".
  • Préparez quelques sujets : Ayez sous la main une petite liste de thèmes de conversation (cinéma, voyages, cuisine...). Ça évite les silences gênants et ça donne une direction à l'échange.
  • Adoptez la règle du 50/50 : Consacrez la moitié du temps à parler anglais, l'autre moitié à l'espagnol. C'est juste pour votre partenaire et ça vous permet aussi de souffler un peu mentalement.

Quelques phrases pour briser la glace

Avoir quelques phrases toutes prêtes en réserve peut vraiment réduire l'anxiété de la page blanche conversationnelle. Pensez-y comme des béquilles qui vous aident à démarrer ou à rebondir quand vous êtes bloqué.
Pour lancer la conversation :
  • How has your week been so far? (Comment s'est passée ta semaine jusqu'à présent ?)
  • What are you passionate about? (Qu'est-ce qui te passionne ?)
Pour demander de l'aide :
  • How do you say [mot en espagnol] in English? (Comment dit-on... en anglais ?)
  • Could you please repeat that a bit slower? (Pourrais-tu répéter un peu plus lentement, s'il te plaît ?)
En vous équipant de ces quelques outils, vous transformez un défi potentiellement stressant en une opportunité d'apprendre de manière engageante et structurée. Chaque conversation devient alors une petite victoire.
Bien sûr, voici la section réécrite dans un style plus humain et naturel, en suivant les directives et les exemples fournis.

Les questions qui reviennent sans cesse

Quand on est hispanophone et qu'on se lance dans l'apprentissage de l'anglais, certaines questions finissent toujours par pointer le bout de leur nez. C'est tout à fait normal. Démystifions ensemble les interrogations les plus courantes pour vous donner des repères clairs et vous aider à avancer sereinement.

Mais alors, il faut combien de temps pour devenir bilingue ?

C’est la question à un million ! Soyons honnêtes, il n'y a pas de réponse magique. Pour donner un ordre d'idée, le Foreign Service Institute américain estime qu'il faut environ 600 heures de pratique à un hispanophone pour atteindre un niveau professionnel en anglais. La bonne nouvelle ? Grâce aux nombreuses similitudes entre les deux langues, vous avez de bonnes chances de battre ce record.
Si vous vous y mettez sérieusement, ne serait-ce qu'une heure par jour, vous pourriez être bluffé par vos progrès en 6 à 12 mois. Le secret n'est pas de faire des sprints occasionnels, mais de courir un petit marathon, avec régularité.

Quels sont les faux-amis les plus courants ?

Ah, les fameux faux-amis ! Ces mots qui ressemblent à l'espagnol mais qui vous tendent des pièges parfois hilarants (ou embarrassants). En garder quelques-uns en tête vous évitera des situations cocasses.
En voici une petite sélection à mémoriser :
  • Actually ne veut pas dire actualmente (currently), mais plutôt en réalité.
  • Une library est une bibliothèque, à ne pas confondre avec une librería (bookstore).
  • Être embarrassed, c’est être gêné, ce qui n'a rien à voir avec embarazada (pregnant).
  • Un carpet est un tapis, et non une carpeta (folder).
  • Quelqu'un de sensible est sensé ou raisonnable, pas sensible (sensitive).
Être vigilant sur ces points est une étape clé de votre parcours pour learning english from spanish.

Je devrais choisir l'accent américain ou britannique ?

Au début, franchement, ne vous prenez pas la tête avec ça. La priorité absolue, c’est de vous faire comprendre. Avoir une prononciation claire est bien plus important que de sonner comme un Londonien ou un New-Yorkais. D'ailleurs, écouter les deux accents est un excellent exercice pour votre oreille.
Cela dit, l'accent américain est partout dans les films et les séries, ce qui le rend souvent plus familier et peut-être un peu plus simple à imiter au départ.
Le mieux est de choisir celui qui vous plaît le plus ou qui correspond à vos objectifs. Mais surtout, ne laissez pas cette question vous paralyser. L'important, c'est de commencer à parler, peu importe l'accent, dès aujourd'hui.
Prêt à transformer vos connaissances en conversations fluides et sans stress ? Rejoignez la communauté SpeakMeeters pour pratiquer avec des locuteurs natifs passionnés dans un cadre bienveillant. Découvrez nos sessions d'échange linguistique et culturel en ligne sur speakmeeters.com.

Parle avec fluidité et deviens plus à l'aise.

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Commence à pratiquer
Olivia Rhany

Écrit par

Olivia Rhany

Passionnée de langues et de culture. Voyageuse et globe-trotter !