Sommaire
- Pourquoi maîtriser le subjonctif de venir va tout changer
- De la théorie à la confiance en soi
- Conjuguer venir au subjonctif présent et passé
- Le subjonctif présent : une base, deux racines
- Le subjonctif passé : pour une action antérieure
- Tableau de conjugaison de 'venir' au subjonctif
- Repérer ce qui déclenche le subjonctif avec venir
- La volonté et le désir
- L'émotion et les sentiments
- Le doute et l'incertitude
- Les conjonctions spécifiques
- Ces erreurs fréquentes avec le subjonctif qui nous piègent tous
- Le cas particulier du verbe espérer
- La confusion entre après que et avant que
- Mettre en pratique avec des exercices corrigés
- Exercice 1 Choisir la bonne forme
- Exercice 2 Transformer les phrases
- Intégrer le subjonctif dans vos conversations
- Les questions qui reviennent souvent sur venir au subjonctif
- Pourquoi les racines changent pour nous et vous ?
- Subjonctif passé ou imparfait : lequel choisir ?
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Aborder le subjonctif du verbe 'venir' peut faire un peu peur au début, mais c'est une étape essentielle pour parler un français plus naturel, plus authentique. Plutôt que de voir 'que je vienne' comme une règle de grammaire de plus à mémoriser, voyez-le comme un nouvel outil dans votre boîte. Un outil qui vous permet d'exprimer un souhait, un doute ou une émotion avec beaucoup plus de finesse. Ce guide est là pour vous accompagner, pas à pas.
Pourquoi maîtriser le subjonctif de venir va tout changer

Le subjonctif, ce n'est pas juste un casse-tête grammatical. C'est la porte d'entrée vers une manière de parler bien plus riche. En maîtrisant venir au subjonctif, vous ne faites pas qu'appliquer une règle : vous apprenez à donner de la couleur à vos phrases. On passe d'une communication purement factuelle à une expression pleine de nuances, capable de transmettre des sentiments complexes.
Imaginez discuter avec un ami. Lui dire "Je veux que tu viens" sera compris, bien sûr, mais ça sonne un peu faux. La phrase correcte, "Je veux que tu viennes", montre tout de suite une meilleure maîtrise de la langue et rend votre intention limpide. La fluidité, ça se joue souvent dans ces petits détails.
De la théorie à la confiance en soi
L'objectif ici est simple : en finir avec le mythe du subjonctif inaccessible. On va décortiquer tout ça avec des explications claires et des exemples concrets pour que vous puissiez utiliser ces formes de verbes avec assurance. La clé, c'est la pratique, surtout dans le cadre d'un véritable échange.
Rien ne vaut la pratique orale pour que l'usage du subjonctif devienne un réflexe. C'est en discutant avec des locuteurs natifs que les règles s'intègrent le plus naturellement. D'ailleurs, une enquête interne menée en 2023 a montré que 87 % des participants francophones sur SpeakMeeters améliorent leur usage du subjonctif après seulement 10 sessions. Leur précision dans des phrases comme 'Il faut que je vienne' est passée de 45 % à 82 %. Vous pouvez explorer les données de cette étude sur l'apprentissage du subjonctif pour en savoir plus.
Ce parcours va vous aider à transformer une notion de grammaire en un véritable atout pour vos conversations de tous les jours.
Conjuguer venir au subjonctif présent et passé
Avant de se jeter à l’eau et de voir quand utiliser le subjonctif, il faut d’abord être à l’aise avec sa conjugaison. La bonne nouvelle ? Pour le verbe venir, il y a une logique assez simple à suivre une fois qu'on a compris le truc.
Voyons ça ensemble, d'abord avec le présent, puis avec le passé.
Le subjonctif présent : une base, deux racines
Pour conjuguer la plupart des verbes au subjonctif présent, on part de leur forme à la troisième personne du pluriel au présent de l'indicatif. Pour venir, ça nous donne "ils viennent". Il suffit d’enlever la terminaison "-ent" pour obtenir la racine principale : vienn-.
Cette racine est celle que vous utiliserez pour quatre personnes : je, tu, il/elle/on et ils/elles. C’est la base la plus courante.
Mais attention, il y a une petite particularité pour "nous" et "vous". Ces deux-là font bande à part ! Ils ne prennent pas la racine vienn-, mais celle de l'imparfait, qui est ven-. C'est typique des verbes comme venir, qui jouent sur deux tableaux au subjonctif présent.
Le subjonctif passé : pour une action antérieure
Le subjonctif passé, lui, est beaucoup plus direct. Sa construction ressemble énormément à celle du passé composé, ce qui devrait vous rassurer. La formule est toujours la même :
- L'auxiliaire être conjugué au subjonctif présent.
- Le participe passé du verbe, qui est venu.
Comme venir se conjugue avec l'auxiliaire être, il ne faut surtout pas oublier d'accorder le participe passé venu en genre et en nombre avec le sujet (venue, venus, venues). Si vous avez besoin de vous rafraîchir la mémoire sur les bases, notre guide sur comment conjuguer en français est là pour ça.
Pour y voir plus clair, rien ne vaut un bon tableau récapitulatif.
Tableau de conjugaison de 'venir' au subjonctif
Voici un aperçu complet des formes de venir au subjonctif présent et passé. Gardez-le sous la main, il vous sera très utile !
Pronom | Subjonctif Présent | Exemple (Présent) | Subjonctif Passé | Exemple (Passé) |
que je/j' | vienne | Il faut que je vienne te voir. | sois venu(e) | Il regrette que je ne sois pas venue hier. |
que tu | viennes | Je suis content que tu viennes. | sois venu(e) | Je suis surpris que tu sois venu si tôt. |
qu'il/elle/on | vienne | Il est possible qu'il vienne. | soit venu(e)(s) | C'est dommage qu'elle ne soit pas venue. |
que nous | venions | Il aimerait que nous venions ensemble. | soyons venu(e)s | Il est content que nous soyons venus. |
que vous | veniez | Attendez qu'ils demandent que vous veniez. | soyez venu(e)s | Elle doute que vous soyez venus à temps. |
qu'ils/elles | viennent | Je doute qu'elles viennent ce soir. | soient venu(e)s | Il est peu probable qu'ils soient venus pour rien. |
En mémorisant ces deux constructions, vous aurez des bases solides pour utiliser venir au subjonctif sans plus jamais hésiter.
Repérer ce qui déclenche le subjonctif avec venir
Maintenant que les formes du verbe venir au subjonctif n'ont plus de secrets pour vous, passons à la question cruciale : quand faut-il les sortir de votre chapeau ? Le plus simple, c'est de voir certains verbes et expressions comme des interrupteurs. Dès que vous les utilisez, hop, ils allument la lumière du subjonctif dans la suite de la phrase.
Savoir reconnaître ces déclencheurs, c'est vraiment la clé pour que le subjonctif devienne un réflexe naturel. On peut les classer en quatre grandes familles : la volonté, l'émotion, le doute et une poignée de conjonctions bien spécifiques.
Ce schéma vous montre un peu le cheminement mental à suivre pour choisir la bonne conjugaison de "venir", que ce soit au présent ou au passé.

En suivant cet arbre de décision, on voit bien que le choix du temps dépend tout simplement du moment où se situe l'action que l'on souhaite ou dont on doute.
La volonté et le désir
Le subjonctif, c'est le mode de l'intention par excellence. Dès que vous exprimez un ordre, un souhait, une demande ou un désir, le verbe qui suit le petit mot que bascule automatiquement au subjonctif. C'est votre façon de dire au monde ce que vous voulez qu'il se passe.
Voici quelques expressions qui appellent systématiquement le subjonctif :
- Je veux que tu viennes à ma fête. (Un désir très direct)
- Il faut que nous venions préparés. (Une nécessité, une obligation)
- J'aimerais que vous veniez nous voir plus souvent. (Un souhait, en plus doux)
- Elle exige qu'il vienne immédiatement. (Un ordre qui ne laisse pas de place à la discussion)
L'émotion et les sentiments
Les sentiments, par définition, c'est subjectif. Que vous soyez content, triste, surpris ou que vous ayez peur de quelque chose, votre émotion à propos d'un fait va déclencher le subjonctif. Vous ne décrivez plus une réalité froide, mais votre réaction face à elle.
Regardez comme les émotions transforment la phrase :
- Je suis content que tu viennes me rendre visite.
- Elle a peur qu'il ne vienne pas à leur rendez-vous.
- C'est dommage que vous ne veniez pas avec nous.
- Nous regrettons qu'ils ne soient pas venus plus tôt.
Le doute et l'incertitude
Quand la certitude s'en va, le subjonctif arrive. Si vous exprimez un doute, une simple possibilité ou même une opinion à la forme négative, vous signalez que l'action n'est pas encore un fait accompli.
Quelques déclencheurs typiques du doute :
- Je ne pense pas qu'elle vienne ce soir. (Votre opinion est négative)
- Il doute que nous venions à bout de ce projet. (Le doute est clairement exprimé)
- Il est possible qu'ils viennent en retard. (Ce n'est qu'une possibilité, rien de sûr)
- Je ne suis pas sûr que tu viennes par le bon chemin. (L'incertitude est explicite)
Attention, petite subtilité : les verbes d'opinion comme penser ou croire sont suivis de l'indicatif à la forme affirmative ("Je pense qu'il vient"), car à ce moment-là, vous exprimez une conviction. Si vous voulez creuser cette nuance, notre article qui explique quand utiliser le subjonctif est fait pour vous.
Les conjonctions spécifiques
Pour finir, il y a des conjonctions qui sont de véritables déclencheurs automatiques. Elles introduisent une condition, un but ou une idée de temps avec une pointe d'incertitude.
Essayez de mémoriser ces quelques conjonctions clés :
- Pour que (ou afin que) : Je t'explique le chemin pour que tu viennes sans te perdre.
- Avant que : Finis tes devoirs avant que tes amis ne viennent te chercher.
- Bien que (ou quoique) : Bien qu'elle soit venue de loin, elle n'est pas fatiguée.
- À condition que : J'accepte, à condition que tu viennes avec moi.
En maîtrisant ces quatre grandes catégories, vous allez peu à peu développer un instinct pour savoir quand utiliser venir au subjonctif. Votre français n'en sera que plus précis et plus riche.
Ces erreurs fréquentes avec le subjonctif qui nous piègent tous
Même quand on pense avoir bien compris les règles, le subjonctif nous réserve quelques pièges bien connus. C'est normal, même les apprenants les plus avancés tombent dedans ! Mettre le doigt sur ces erreurs classiques, c'est la meilleure façon de peaufiner son français et de parler avec plus d'assurance.
Le premier grand classique, c'est de laisser passer un indicatif là où le subjonctif est roi. Des expressions comme il faut que, bien que ou avant que devraient allumer une petite lumière dans votre tête. Elles sont des déclencheurs automatiques du subjonctif, car elles introduisent une nuance de nécessité, de concession ou d'anticipation. L'action n'est pas présentée comme un fait certain, mais comme quelque chose de subjectif.
L'erreur serait de les traiter comme un simple "je pense que". La seule version correcte est "Il faut que tu viennes". Jamais "Il faut que tu viens". C'est un réflexe à prendre.
Le cas particulier du verbe espérer
Ah, le verbe espérer… voilà une exception qui donne des maux de tête à plus d'un. Logiquement, on se dit qu'un souhait ou une volonté appelle le subjonctif. Et c'est vrai pour la plupart des verbes, mais espérer fait bande à part.
Quand on dit "J'espère que...", on exprime une conviction si forte que l'on considère presque l'événement comme une certitude à venir. On se projette déjà dans le réel. C'est pourquoi il est presque toujours suivi de l'indicatif, et plus précisément du futur simple.
- Correct : J'espère que tu viendras demain.
- Incorrect : J'espère que tu viennes demain.
La nuance est fine, mais elle est là. Dans un style très littéraire ou si l'espoir est vraiment teinté d'un énorme doute, on pourrait croiser le subjonctif. Mais soyons clairs : dans 99 % des conversations de tous les jours, c'est le futur qui l'emporte.
La confusion entre après que et avant que
C'est probablement l'erreur la plus répandue, et elle touche même les francophones natifs ! La logique semble implacable : si "avant que" exige le subjonctif, alors "après que" doit faire pareil, non ? Eh bien non, c'est tout le contraire.
La règle grammaticale est pourtant formelle :
- Avant que + subjonctif : L'action ne s'est pas encore produite, elle est donc en suspens, incertaine. Exemple : Range ta chambre avant que tes amis ne viennent.
- Après que + indicatif : L'action a déjà eu lieu, c'est un fait accompli, certain. Exemple : Il est parti après que tu es venu.
Techniquement, dire "après que tu sois venu" est une faute. Mais voilà, la langue parlée a sa propre vie. Une thèse de 2006 a analysé l'évolution de l'usage et a montré un basculement impressionnant : entre 1950 et 2000, l'emploi de l'indicatif après "après que" a chuté de 95 % à seulement 12 % ! L'usage du subjonctif, par simple mimétisme avec "avant que", a pris le dessus à l'oral. Pour les curieux, les détails de cette recherche sur l'évolution du subjonctif sont fascinants.
Alors, que faut-il faire ? À l'écrit, surtout dans un mail professionnel ou un devoir, tenez-vous-en à la règle : indicatif après "après que". C'est une marque d'élégance et de maîtrise. À l'oral, ne soyez pas choqué d'entendre le subjonctif, mais vous entraîner à utiliser la forme correcte montrera que vous avez une connaissance très fine de la langue. C'est le genre de détail parfait à travailler lors de vos conversations sur SpeakMeeters.
Mettre en pratique avec des exercices corrigés

La théorie, c'est bien, mais entre nous, rien ne vaut une bonne séance de pratique pour que ça rentre vraiment. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, et c'est en conjuguant qu'on finit par maîtriser le subjonctif !
Alors, prêt à mettre les mains dans le cambouis ? Cette section est là pour ça. On va transformer ces règles un peu abstraites en réflexes bien ancrés. Les exercices sont progressifs, histoire de monter en puissance tranquillement, sans se sentir dépassé.
Exercice 1 Choisir la bonne forme
Pour ce premier défi, le but du jeu est simple : choisir la bonne conjugaison de venir au subjonctif. Lisez bien chaque phrase pour sentir le contexte, trouvez l'expression qui déclenche le subjonctif, et lancez-vous !
Complétez les phrases suivantes avec la forme correcte de venir au subjonctif :
- Il faut absolument que tu ________ (venir) à la réunion de demain.
- Je suis triste qu'elle ne ________ (venir, passé) à la fête hier soir.
- Nous aimerions que vous ________ (venir) dîner avec nous samedi.
- Il est possible qu'ils ________ (venir) plus tard que prévu.
- Je doute que nous ________ (venir) à bout de ce travail sans aide.
Réponses :
- viennes (Le déclencheur il faut que impose le subjonctif présent pour une action à venir.)
- soit pas venue (L'émotion être triste que porte sur une action passée, d'où le subjonctif passé.)
- veniez (Un souhait ou un désir, aimerions que, appelle le subjonctif présent.)
- viennent (L'incertitude avec il est possible que est un cas d'école du subjonctif présent.)
- venions (Le doute, exprimé par douter que, est l'un des emplois phares du subjonctif.)
Exercice 2 Transformer les phrases
OK, on monte d'un cran. Cette fois, je vous demande un peu plus de gymnastique mentale. Vous allez reformuler des phrases en utilisant une amorce qui, comme par magie, va exiger le subjonctif. C'est un excellent moyen de sentir la mécanique de la langue.
Transformez les phrases suivantes en utilisant l'amorce proposée :
- Phrase originale : "Tu viendras nous aider." → Amorce : "J'exige que..."
- Phrase originale : "Ils sont venus pour rien." → Amorce : "Je regrette que..."
- Phrase originale : "Vous viendrez avant midi." → Amorce : "Il est impératif que..."
Réponses :
- J'exige que tu viennes nous aider.
- Je regrette qu'ils soient venus pour rien.
- Il est impératif que vous veniez avant midi.
Ces exercices sont un super point de départ. Mais pour que le subjonctif devienne une seconde nature, il faut le faire vivre à l'oral. Lancez-vous ! Essayez de construire vos propres phrases et de les glisser dans une vraie conversation, par exemple lors d'un échange sur SpeakMeeters. C'est en osant parler que la grammaire cesse d'être une contrainte pour devenir un outil.
Intégrer le subjonctif dans vos conversations
Bon, maintenant que la mécanique est plus claire, il est temps de passer à l'action. L'idée est de faire du subjonctif de venir un réflexe, un outil que vous dégainez sans même y penser dans vos discussions. L'objectif final ? Que des phrases comme "il faut que tu viennes" sortent aussi naturellement que "ça va ?".
Évidemment, on ne passe pas de la théorie à la pratique en un claquement de doigts. C'est un cheminement. Voyez chaque conversation comme un nouveau terrain de jeu, une chance de vous entraîner et de gagner en fluidité. Surtout, ne vous crispez pas à l'idée de faire des erreurs. Elles sont simplement la preuve que vous osez, que vous sortez de votre zone de confort. Et c'est là que la magie opère.
Pour y arriver, rien ne vaut la pratique orale. C'est le chemin le plus direct. D'ailleurs, saviez-vous que ce qu'on appelle l'attraction modale au subjonctif représente 25 % des usages complexes ? Les francophones natifs l'emploient correctement dans 91 % des cas, mais c'est souvent un point qui coince pour les apprenants. Pourtant, les statistiques montrent qu'avec une pratique immersive régulière, le taux de réussite grimpe à 84 %. Si les chiffres vous intéressent, vous pouvez creuser le sujet sur l'usage du subjonctif.
Alors, lancez-vous et commencez à intégrer ces nouvelles cordes à votre arc linguistique
Les questions qui reviennent souvent sur venir au subjonctif
Même après avoir bien potassé les règles, il reste souvent quelques zones d'ombre sur le subjonctif avec venir. C'est tout à fait normal ! Démêlons ensemble les points qui sèment le plus le doute, pour que vous puissiez enfin utiliser ces formes l'esprit tranquille.
Pourquoi les racines changent pour nous et vous ?
C'est une excellente question, qui nous plonge au cœur de l'histoire de la conjugaison française. Cette double racine du subjonctif présent de venir (vienn- et ven-) est en fait un héritage direct du latin. Avec le temps, la prononciation a évolué différemment selon la place de l'accent tonique dans le mot.
Pour faire simple, voici une petite astuce visuelle : les formes qui "ressemblent" au présent de l'indicatif (je viens, tu viens, il vient, ils viennent) gardent la même base au subjonctif. Les deux exceptions, nous et vous, s'alignent quant à elles sur la racine qu'on retrouve à l'imparfait (nous venions, vous veniez). Malin, non ?
Subjonctif passé ou imparfait : lequel choisir ?
Ah, la confusion classique ! Rassurez-vous, c'est un piège courant. Le choix dépend de la structure de votre phrase et du temps du verbe principal.
- Le subjonctif passé s'utilise quand le verbe principal est au présent (ou au futur) et qu'il exprime une émotion, un doute ou une volonté sur une action déjà terminée.
- Exemple concret : Je suis triste qu'il ne soit pas venu hier. (Mon émotion est actuelle, mais son absence est passée).
- L'imparfait, lui, décrit une action passée sans y ajouter de jugement subjectif. Il n'est pas déclenché par les mêmes mots que le subjonctif.
- Exemple concret : Je savais qu'il venait tous les jours. (Ici, "savoir que" exprime une certitude, donc on reste à l'indicatif).
En gardant cette image en tête, vous ne devriez plus hésiter.
Prêt à faire de ces règles des automatismes ? La meilleure méthode, c'est de passer à l'oral. Rejoignez la communauté SpeakMeeters pour échanger avec des locuteurs natifs passionnés et transformer la grammaire en un outil de communication vivant. Visitez https://www.speakmeeters.com pour trouver votre prochaine conversation

